Chers compatriotes,
Aujourd'hui nous nous trouvons face à de grands défis à relever. Le plus important de ces défis reste celui de libérer notre pays de la dictature et de l'occupation étrangère. C'est un devoir pour chaque citoyen conscient du danger que constitue le pouvoir actuel.
C’est ici l’occasion de saluer le courage de tous les dignes filles et fils de notre pays pour leur mobilisation et leur détermination à faire échec aux fossoyeurs de la démocratie qui cherchent par tous les moyens à légitimer leur forfaiture à travers des simulacres d’élections.
Chers compatriotes,
La République Démocratique du Congo s’enfonce davantage dans une situation politique sans issue condamnant de ce fait, non seulement la population congolaise dans une mort lente et irréversible mais surtout la culture nationale dans une destruction totale. Oui, la société congolaise s’étiole dangereusement. L’économie nationale tombe en faillite. La jeunesse n’a plus d’avenir. Tout espoir est mort-né.
Le conglomérat d’aventuriers au pouvoir dans notre pays ne vit que par le souffle de la haine des congolais et n’est animé que par la vengeance criminelle. Il est entrain de mener le pays et le peuple vers le mur de l’inconscience, de l’irresponsabilité et de l’indécence voire de la démence.
Il ne reste donc plus que l’option de la non violence active pour sortir la République Démocratique du Congo de cette crise désastreuse dans laquelle ces criminels au pouvoir l’ont jetée.
Face à ces irresponsabilités flagrantes et devant la démission des intellectuels et la faillite de la classe politique, la non violence active doit fermement s’imposer en mettant les points sur les « i » et les barres sur les « t » une bonne fois pour toute, pour sauver la Patrie qui est entrain de se décomposer.
Car d’’une part, la non violence active permettra de faire sortir la République Démocratique du Congo d’une situation politique clairement bloquée, à cause de la vicissitude des politiciens irresponsables ;
d’autre part, elle ne peut être considérée comme un « coup d’Etat » puisque en République Démocratique du Congo actuellement, « l’Etat, en lui même n’existe pas » depuis le déclenchement de la soi-disant guerre de libération menée par l’A.F.D.L. de très triste mémoire
Ce combat sera sans doute coûteux en sacrifices, y compris les plus sacrés, mais nous devons le mener car nous n’avons pas d’autre choix.
Nous allons vaincre, parce que c’est le sens de l’histoire et qu’aucune force ne peut résister à la volonté affichée et décidée d’un peuple uni.
Ne nous laissons pas intimider par l’immensité des obstacles qui se dressent face à nous et à nos rêves. Car nous sommes à un moment de l’histoire de notre nation que nous sommes appelés à écrire nous-mêmes.
J’appelle toutes les forces de progrès, les femmes et les hommes de notre nation, à l’intérieur comme à l’extérieur, à se mobiliser pour abattre la dictature, et une fois notre pays liberé, bâtir et installer une vraie République Démocratique du Congo .
La Patrie ou la mort! Avec Dieu, nous vaincrons.
Maître Jackson KALONJI MUSHILA
Jurisconsulte